Temps de vivre, lien social et vie locale

Nous vivons dans une société de la démesure dominée par le temps de l’urgence et de la course perpétuelle. La logique de la gestion efficace et de la consommation a cloisonné et formaté nos espaces sociaux. Il s’agit d’un véritable processus de désappropriation du monde : nous ne sommes plus maîtres de notre vie, mais dépendants de la télévision, de la publicité, de l’urbanisation galopante…
Cet essai propose :
1° Un état des lieux de cette désappropriation dans plusieurs domaines : sociologie, écologie, anthropologie, économie, urbanisme ;
2° Une analyse des malaises qui en découlent : exclusion sociale, dépressions, burn-out, manque d’échange culturel commun (ce que Winnicott appelle l’espace potentiel) ;
3° Des pistes et des solutions pratiques pour se réapproprier son espace et son temps : AMAP, écovillages, finances solidaires, jardins partagés, etc.

Pour ne plus être de simples consommateurs et spectateurs passifs du monde !

Un livre d’analyse en sciences humaines mais aussi livre de témoignages et de reportages sur les initiatives citoyennes concrètes, au croisement entre la théorie et la pratique sur le thème de la simplicité volontaire : réduction de notre dépendance à la vitesse et à l’argent, pour une vie libérée de l’individualisme et du consumérisme.

Un texte argumenté et riche en propositions.
Un véritable manifeste pour construire de nouveaux espaces-temps de vie à taille humaine !